Si l’on bâtissait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente.
(Jules Renard)
J’aime bien la comparaison… mais en même temps… je me dis qu’il doit bien y avoir une voie rapide. Une façon de ne pas passer par la fameuse salle d’attente où le temps ne se calcule pas en minutes ou en secondes, mais en heures et en jours.
Et j’ai peut-être trouvé quelque chose.
Quand on dit qu’on attend le bonheur, on parle du grand bonheur! Le grand, le vrai! Le bonheur qui fait que l’on va dire: je peux mourir heureux maintenant! (c’est un peu déprimant)
Et si, pour être heureux sans passer par cette salle d’attente, il suffisait de se réjouir de tout. Ainsi, nous sommes toujours heureux. Ce n’est peut-être pas le GRAND bonheur, mais je crois que si on accumule plusieurs petits bonheurs, ça finit par équivaloir le grand.
Au moins, de cette façon, on a pas l’impression d’attendre quelque chose… et on peut s’endormir satisfait à la fin de la journée.
Parce que, comme disait une chanson de mon enfance dont j’ignore le nom de l’artiste:
« Il ne faut pas s’endormir sans un tout dernier sourire. »
(Est-ce que c’est décousu? J’ai l’impression que tout ça est décousu. Vous pouvez ne pas être d’accord… je ne possède pas encore la science infuse)